Le projet
Comment est née l’idée de ce projet ?
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Autour d’un apéritif, tout simplement. Cet été, je discutais avec d’autres étudiants en journalisme de notre avenir. J’avais terriblement envie de couvrir la présidentielle et j’ai émis cette idée. En France, il n'y a pas meilleur décor qu'un apéritif pour filmer un débat d'idées entre jeunes.
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Comment t’organises-tu ?
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Je vais de ville en ville en Blablacar afin de réduire les frais. Je dors chez l’habitant en m’aidant des réseaux sociaux, du couchsurfing, de mon réseau d’amis. Pour contacter les jeunes qui souhaiteraient participer à l'apéro-débat, j'utilise ces mêmes réseaux, et je contacte aussi les associations, les acteurs locaux...
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Pourquoi cibler uniquement les 18-30 ans ?
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Lorsque je discute avec les 18-30 ans, ils me disent souvent “on ne fait pas confiance aux jeunes” ou “on ne nous donne pas notre chance”. C’est un fait.
Je veux démontrer que loin d’être désintéressés de la politique, les 18-30 ans réfléchissent, se passionnent, créent, participent à ce monde en pleine mutation. Bien sûr, certains ont complètement baissé les bras… mais cela n'a rien de générationnel. Les seniors aussi peuvent abandonner.
Enfin, faisant moi-même partie de cette tranche d’âge, j’étais curieuse de prendre le pouls de ma génération.
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Quels thèmes abordes-tu lors de tes interviews ?
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Cela dépend des participant(e)s. Mais il y a les questions de base : “Irez-vous voter ? Si oui, ou si non, pourquoi ? ” ; “Vous sentez-vous représenté(e)s ?” ; “Qu’attendez-vous des hommes politiques ? Sur quels thèmes les attendez-vous ? Que souhaitez-vous ?”
Ensuite, je leur laisse la parole. Si le débat se fait sans mon intervention, c’est encore mieux. L’objectif n’est pas de dénoncer, mais de construire, de proposer. D'où l'intérêt du Livre d'idées des 18-30 ans à remettre aux candidats. Jusque-là, la démocratie, l’éducation, le travail et l’écologie sont les thèmes les plus récurrents.
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De tes premières interviews, peux-tu tirer un constat ? Y a-t-il une tendance politique ?
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Le seul constat que je peux tirer pour le moment est que les 18-30 ans ne sont pas désenchantés. Au contraire, ils ont envie de croire en quelque chose, de faire confiance. Mais la réalité est différente. Les hommes politiques ne parviendront pas à les embarquer dans leur projet en ne menant qu'une politique politicienne. Les jeunes ne se sentent pas représentés. C'est la raison pour laquelle, ils prévoient de voter blanc et demandent que leur vote soit pris en compte, entendu et comptabilisé.
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Quels sont tes objectifs ?
Que la parole des jeunes s'invite dans le débat politique, que l’on cesse de parler à la place de la jeunesse mais qu’on la laisse s’exprimer. Et surtout qu'on l'entende.
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Les 23 étapes du Verre Politique
1/ Mandelieu-la-Napoule, du 13 au 20 novembre
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2/ Marseille du 20 au 27 novembre
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3/ Montpellier du 27 novembre au 4 décembre
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4/ Béziers du 4 au 11 décembre
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5/ Pau du 11 au 18 décembre
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6/ Cestas du 18 au 23 décembre
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7/ La Souterraine du 2 au 8 janvier
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8/ Poitiers du 8 au 15 janvier
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9/ Notre-Dame-des-Landes du 15 au 22 janvier
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10/ Quimper du 22 au 29 janvier
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11/ Saint-Denis du 29 janvier au 5 février
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12/ Saint-Étienne-du-Rouvray du 5 au 12 février
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13/ Le Havre du 12 au 19 février
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14/ Calais du 19 au 26 février
15/ Brachay du 5 au 12 mars
16/ Bure du 12 au 19 mars
17/ Strasbourg du 19 au 26 mars
18/ Belfort du 26 mars au 2 avril
19/ Besançon du 2 au 9 avril
20/ Chalon-sur-Saône du 9 au 16 avril
21/ Vaulx-en-Velin du 16 au 23 avril
22/ Grenoble du 23 au 30 avril
23/ Saillans du 30 avril au 6 mai